« Il est mort le soleil. Quand tu m’a quitté il est mort l’été. »
Le narrateur est en Crimée et attend le retour de son fils officier de l’armée blanche. Nous sommes en 1923, une famine importante sévit en Ukraine et on entend tous les jours que les habitants mangent ce qu’ils trouvent (plantes, animaux). Le personnage ne veut toucher à ses animaux (âne, poules) et leur parle. Il attend son fils qui ne vient pas.
Dans ce récit autobiographique, Ivan Chmeliov parle de lui qui attendait son fils en Crimée, mais ce dernier ne viendra jamais puisqu’il sera arrêté par les révolutionnaires rouges et exécuté. L’auteur raconte la famine qui a dévastée l’Ukraine a cette époque, on parle d’ailleurs assez peu de cet événement ici en Europe ou même en Ukraine, encore moins en Russie. Ce qui fait la beauté et la force de cette oeuvre, c’est la poésie avec lequel il aborde le sujet, il en fait une oeuvre philosophique où il parle de cette attente, des horreurs qui se passent autour de lui.
« La vérité du Soleil des morts est telle qu’elle déborde le cadre de la littérature », dit Alexandre Soljénitsyne.
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