Et si je n’étais pas celui que je pensais.
Maroun repense à son enfance dans un Liban au proie à la guerre civile entre 1975 et 1990. Il se souvient de ses parents, ses frères et soeurs. Son père était un militant, Maroun a grandit dans un quartier chrétien à Beyrouth, sa vie a été rythmée par les bombes, les attentats mais aussi par les plaisirs simples de la vie. La photographie d’un enfant, un frère mort, l’a toujours intrigué et il a toujours senti une sorte de malaise lorsqu’il demandait à sa famille qui était ce frère. La vie de Maroun est lié à l’histoire de son pays, puisqu’il n’est pas vraiment l’enfant qu’il croyait être.
Dans ce roman, l’auteur libanais Rabee Jaber nous décrit les troubles qui ont secoués le Liban de 1975 à 1990. Le Liban était à l’époque un pays où bon nombre de palestiniens ont trouvés refuge et la question de leur intégration à la société libanaise a été mal accueillis. Il y avait aussi des divergences entre les différentes communautés (chiite, sunnite), politiquement le pays était à feu et à sang. Pour nous faire comprendre la situation, l’auteur imagine un enfant, dont l’identité n’est pas sûre, dont la vie est liée à l’histoire du Liban.
Ce roman est très intéressant et nous permet de découvrir une partie de l’histoire récente du Liban.
Un avis sur « Les confessions, Rabee Jaber »