On dit que l’herbe est plus verte là-bas.
Yourïi vit avec sa femme et ses deux fils dans une ville ukrainienne. Lui est au chômage, Olia ne gagne pas beaucoup d’argent et le fils aîné préfère faire des conneries plutôt que d’étudier. La vie n’est pas facile. Yourïi décide de partir aux Etats-Unis pour quelques mois afin de gagner de l’argent. A la Nouvelle-Orléans il y a eu une tornade, il y a donc beaucoup de travail pour réparer les maisons, Yourïi n’a pas peur du travail difficile, la journée il répare des toits et le soir il va aborder des gens pour les faire aller dans un bar. La plus grande partie de son argent il l’envoie à sa famille, maison absence est une épreuve pour sa femme et son fils aîné en profite pour détester encore plus ce père qui a osé partir.
Artem Chapeye raconte dans ce roman la vie d’une famille qui face à une vie difficile financièrement décide de partir à l’étranger pour gagner de l’argent et aider la famille. C’est malheureusement le quotidien de beaucoup de personne qui font le choix, par dépit, de partir trouver une vie meilleure dans un autre pays… mais la réalité est souvent décevante. On croit souvent que l’herbe est plus verte ailleurs, d’autres personnes nous convaincs aussi que c’est le cas et profite de la faiblesse des autres. Mais ce rêve ou plutôt ce mirage finit souvent en déception et des familles éclatent, des vies se brisent. Ce roman parle de ces espoirs qui ne rencontrent pas l’attente espérer, même si les départs sont temporaires, les personnages vont tous peu à peu s’éloigner.
Un très bon premier roman sur l’exil et les liens familiaux.
3 commentaires sur « Loin d’ici, près de nulle part, Artem Chapeye »