L’Histoire d’un pays est souvent lié à l’histoire d’une famille.
Plusieurs années après avoir quitté l’Italie, Simonetta Greggio retourne dans sa maison d’enfance auprès de sa mère pour se remémorer des souvenirs, apprendre à connaître davantage sa famille. Simonetta parle de sa grand-mère, qui pour fuir les camps d’extermination à été adopté par un couple dans une autre ville, son père était particulièrement violent. A tout cela se mélange l’histoire de l’Italie, elle parle des années sombres du fascisme, d’un tremblement de terre en 1978 et de l’assassinat de l’écrivain engagé Pier Paolo Pasolini.
Dans ce roman, Simonetta Greggio parle de la vie de sa famille et surtout des non-dits. Ce n’est qu’en retournant auprès de sa mère qu’elle découvre certaines choses et s’ouvre à sa mère des souffrances qu’elle a endurées. Elle compare l’histoire de sa famille avec celle mouvementée de l’Italie et des heures sombres qui ont secoué le pays.
« Un pays comme une famille, plein de secrets – bruyants, destructeurs, meurtriers. »
Un récit autobiographique plus qu’un roman où Greggio nous parle sans détour de la violence physique environnante (des hommes envers les femmes), celle au sein de sa famille et de celle qui règne dans le pays.
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