La vie n’est pas un jeu.
Piotr a toujours été intéressé par les marionnettes, enfant il passait tout son temps avec sa pâte à modeler, à inventer des histoires plutôt que de jouer avec les autres enfants. Un jour il croise le chemin de Lisa, un bébé ou plutôt d’une nouvelle marionnette pour Piotr. En grandissant leur lien devient tellement fort qu’ils finissent par se marier une fois adulte. Mais Lisa étouffe dans ce monde fait de bois et de ficelle, elle a cru au bonheur avec l’arrivée d’un enfant. Malheureusement, il est décédé et son mari à créé une marionnette exactement comme elle.
Dans ce nouveau roman, Dina Rubina continue d’explorer les liens amoureux. Ici ce n’est pas vraiment l’amour qui unit les deux personnages principaux mais plutôt une sorte d’addiction de la part de Piotr et l’envie de rester dans un monde enfantin ou de ne pas être seule pour Lisa. L’histoire se focalise certes sur ses deux personnages, mais il y en a un troisième, l’amoureux transi qui tente par tout les moyens d’aider Lisa à ouvrir les yeux sur la vie sans espoir qu’elle mène. Ce roman parle aussi de manipulation, on ne sait pas trop qui manipule, on se fait une idée au début du roman mais après on doute. Dina Rubina parle aussi des légendes qu’il y a autour des marionnettes et de Prague qui a une grande tradition dans la fabrication.
Un roman foisonnant, passionnant et complexe.
Un avis sur « Le syndrome de Petrouchka, Dina Rubina »