Dans la vie il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent.
Dada revient dans sa ville natale auprès de sa mère et de sa soeur. Alors que sa mère vit dans le passé, Dada sillonne la ville sur sa mobylette pour tenter de faire la lumière sur la mort mystérieuse de son frère passionné de western.
Ce roman d’Olja Savicevic est comme une sorte de road trip ou une déambulation dans une ville à la recherche d’une vérité. Mais ce n’est pas une vérité que l’on trouvera, elle fait le portrait d’une population abîmée par des années de guerre, elle observe la difficile cohabitation entre plusieurs peuples qui n’arrivent pas, ou ne veulent pas se comprendre. Peur de l’étranger qui ne nous ressemble pas. Un peu comme dans les western où les cow-boy tuaient les indiens parce qu’on les appelait barbare, mais qui est le barbare ? Celui qui tient le pistolet ou l’autre ?
Un roman initiatique sur la désertion des villes.
Un avis sur « Adios cow-boy, Olja Savicevic »