C’est l’histoire d’une famille pas banale, à qui il arrive des choses pas banales.
Petrov est mécanicien et un matin il ne se sent pas bien, fiévreux. Il décide de rentrer chez lui, mais une fois dans le bus il est happé par un ami, Igor quelque peu alcoolisé. Igor entraîne Petrov chez un ami à lui, ils vont boire beaucoup et le pauvre Petrov rêve de retrouver son lit et le calme de sa maison. Le fils de Petrov a lui aussi une vilaine grippe qui le clou au lit. L’enfant est ravi de pouvoir échapper à l’école, et apprécie d’être le centre d’attention de ses parents. Et pendant ce temps sa mère doit calmer une envie terrible d’assassiné un homme qui frappe sa femme.
Ce roman est un peu la sensation de monde parallèle que l’on a lorsqu’on a bu un peu trop d’alcool, il se passe autour de nous des choses et nous on pense à autre chose. Il y a dans ce roman plusieurs personnages dont une famille (un père, une mère et le fils) et il y a une étudiante qui va jouer la fille du père Noël lors de la fête de fin d’année. Et histoire de vérifier qu’on suit bien tout, on nous raconte un moment de la jeunesse de Petrov. Toutefois on ne se perd pas trop, un personnage correspond à un chapitre ce qui permet une bonne compréhension de l’histoire. J’ai presque envie de dire, que c’est un vraiment un roman russe où tout peu arriver.
D’après mon petit doigt, ce roman d’Alexei Salnikov sera adapté au cinéma par Kirill Serebrennikov, je pense que ce sera génial.
Un avis sur « Les Petrov, la grippe, etc. Alexei Salnikov »