La fin n’est que le commencement.
Après la chute de l’Union Soviétique, Chamil, Avar, Assia, Madina et bien d’autres jeunes rêvent d’une nouvelle vie faite de divertissement et de découverte. Mais ils ne savent pas que la fin d’un monde signifie le commencement d’un nouveau monde. On fait la chasse aux anciens membres du gouvernement et aux hommes autrefois puissants, et peu à peu l’islamisme radical avance ses tentacules. Entre tout cela, on raconte qu’un mur viendrait séparer la Russie de la nouvelle république du Daghestan.
Dans ce roman choral, Alissa Ganieva nous brosse le portrait d’une jeunesse avide de vivre sa vie comme n’importe quel personne et pourtant les traditions sont parfois un poids. Si l’Union Soviétique préservait ce pays de l’islamisme radical, sa chute permet à ce dernier de gagner les foules et de s’étendre à tout le pays. Voila ce que nous raconte la romancière russe, d’origine daghestanaise, elle nous parle d’un pays qui se veut à la fois moderne et en même temps ne veut, ou ne peut se défaire de ses traditions.
Un roman très bien écrit et nous laisse des chants pleins la tête.
Un avis sur « La montagne du festin, Alissa Ganieva »