L’aventure c’est… l’aventure !
Un jeune saxophoniste russe, ancien militaire, joue dans des clubs. Il se voit un jour proposé un contrat très intéressant par un chinois. Le jeune accepte, sa vie sera certainement mieux en Chine qu’en Russie, où il essaye d’accepter un fils qu’il ne connait pas. Le voyage long et périlleux jusque dans la province du Xinjiang, à Urumchi capitale du peuple Ouïghours sera semé de beuverie entre hommes entre chinois et russe.
Andreï Batov nous raconte dans ce long roman une partie de la vie d’un jeune musicien russe au temps de l’union soviétique. On pourrait décomposer ce roman en trois partie : Russie, voyage et Chine. Il en profite pour nous parler de la situation des Ouïghours, ce peuple chinois tristement célèbre dont on a parlé il y a quelques mois. La haine que leur voue les chinois est immense et leur conditions de vie, ou plutôt de détention dans des baraquements est déplorable et inhumaine. Et parmi tout ça, il y a ce jeune homme qui veut vivre, boire, faire l’amour et trouver l’Amour.
Un beau roman, qui se lit comme un récit d’aventure et nous rappelle que décidément l’espèce humaine est… désespérante parfois.
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