A toujours vouloir entrer dans la norme on se brûle les ailes.
Sur un marché dans un village français au XVIII siècle, au milieu des poissons et des immondices naît un petit garçon, Jean-Baptiste Grenouille. Grenouille, garçon débrouillard va faire son chemin dans une vie difficile, une vie pauvre, sale. Très jeune il travaille dans une tannerie parmi la puanteur et il va faire par hasard la connaissance d’un parfumeur. Un soir, il apporte à un client parfumeur des peaux en cuir et il sent, qu’avec cet homme il peut mettre en action son « nez ». Grenouille a une capacité à sentir, détecté toutes les odeurs autour de lui, de copier un parfum juste en sentant l’original.
Dans ce roman, grand roman de la littérature allemande, l’écrivain Patrick Süskind décrit la vie d’un jeune homme pauvre au XVIII siècle. On est loin des belles villes, des gens heureux. Là on met les pieds dans la boue, on sent la pisse, la sueur, rien qu’à le lire on imagine toutes les odeurs et on fronce le nez. On voit la vie des gens qui se lèvent aux aurores pour gagner deux sous et faire chauffer la marmite, qui survivent dans ce monde impitoyable. Et l’on suit avec plaisir ou dégout les aventures de Grenouille qui a un objectif, sombre et quelque peu humain, dans la vie.
Un bon roman à découvrir même s’il vous retourne un peu l’estomac par moment.
Un avis sur « Le parfum, Patrick Süskind »