La première intuition est toujours la bonne.
Le corps sans vie d’une femme est retrouvée dans un appartement. Rien ne laisse penser à un cambriolage qui aurait mal tourné ou à une dispute. L’inspecteur Avraham Avraham doit faire face à son premier homicide, lui qui aimait discuter avec son amie et supérieure Ilana, il ne peut compter sur elle cette fois-ci. Dans un autre appartement, une mère de famille doit accepter les silences de son mari qui peine à trouver du travail. Sans qu’elle sache pourquoi, il s’emmure dans le silence et ne cherche plus le réconfort de sa famille.
Comme à son habitude, Dror Mishani entremêle deux histoires dans ce roman. Pour cette première affaire d’homicide l’inspecteur Avraham se sent un peu perdu face à tant de responsabilité mais il se sent surtout seul. On aime retrouver l’enquêteur, être de nouveau dans la chaleur de Tel Aviv, déambuler dans les rues au rythme de la musique pour la fête Pourim. Ce roman est plus qu’un roman policier, c’est une atmosphère, c’est un homme banale qui essaye de faire son travail le mieux possible pour que la vie soit plus agréable.
Un avis sur « Les doutes d’Avraham, Dror Mishani »